Le squelette amoureux : une épopée aux accents
tragiques et pathétiques contée en alexandrins. Un amour plus fort que la mort.
L’aventure de ce personnage emporte le lecteur dans un univers où réel et
imaginaire semblent intimement liés, la forme originale de la composition lui
donna sa force.
Le squelette amoureux de Patrick Montois
Orbel, édition Stellamaris, 105 pages, 11 €.
N’étant pas habitué à lire de la poésie et encore moins
lorsque celle-ci est contemporaine, j’ai sauté sur l’occasion quand Les agents
Littéraires en proposait.
Je ne regrette pas du tout mon choix et j’aimerais d’ailleurs
trouver le temps de lire plus de poésie.
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la structure du
texte :
Patrick Montois Orbel, nous propose 19 sonnets en partie en estrambot.
« Estrambot », signifie que les 17 vers que
contient une page sont répartis de la manière suivante :
4 vers
4
vers
3vers
3 vers
3 vers
De plus, le dernier vers de chaque bas de page est repris en
début de page suivante, ce qui donne une harmonie au texte.
Comme le titre nous l’indique, le personnage principal de
cette épopée poétique est un peu particulier, puisqu’il s’agit d’une personne
décédée, un squelette.
Ce squelette n’est
pas ordinaire. Tout d’abord, c’est un
squelette libre, nous le découvrons sortant de sa tombe pour divaguer parmi le
monde des mortels.
C’est un squelette amoureux de la vie et plus particulièrement
des créatures féminines.
Malgré une bague au doigt, cela n’empêche le squelette d’entretenir la réputation d’un « homme à
femmes »
« Parce que je rêvais de voir un horizon,
Sans avoir à
subir le fouet et l’attelage,
Les présents
de l’amour mais sans cet emballage,
Son remède à
mes jours sans boire son poison »
Son autre passe-temps est sans aucun doute la philosophie
qu’il tire de son observation du monde à travers sa tombe.
«
Plaignons-les, mais l’humain n’aime pas être seul ;
Il survit dans
un groupe où le plus fort commande ! »
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« Ne pas
suivre quelqu’un donne la liberté
Qui permet de
choisir ; c’est notre découverte !
Le squelette représente celui qui a vécu, celui qui a vu et
profité de la vie. Mais c’est aussi un homme plein de sagesse face à la fougue et aux faiblesses des hommes.
« Des profils inconnus aux
visages célèbres,
Aucun ne peut
nier sa culpabilité,
Et prétendre à
survivre aux musiques funèbres ! »
En bref, c’est un travail de qualité que nous présente Patrick
Montois Orbel. Le seul reproche que j’ai à faire concerne la couverture. Je
trouve qu’elle ne rend pas justice à l’ouvrage. Cette couverture pourrait
rebuter certains acheteurs qui par conséquent
ne prendraient pas la peine de
lire la quatrième de couverture.
Ma note : 6.5/10
Un grand merci au édition Stellamaris ainsi qu'au site Les Agents Littéraires.
Seulement 6.5 sur 10 alors que le seul reproche va à la couverture ? Quant à moi je la trouve super, cette couverture, plutôt amusante !
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